quatre août deux mille vingt-quatre

il y a un morceau en métal qui me transperce les organes continuellement et dans le plus grand des silences ! j'ai mal... déjà mensuellement je vomis mes tripes, mais bon c'est toujours mieux de les vomir une fois tout les deux ou trois mois pendant des journées aléatoires. dieu sauve moi de toute cette souffrance, je suis fatiguée d'être une femme ! je me tords dans tout les sens pour trouver le point d'équilibre. sauf que j'y arrive jamais. et quand je crois l'avoir trouvé, BAM ça me revient en pleine panse.
mais bon, faut bien passer par là, enfin je crois...
c'est drôle à voir, je retrouve mes couleurs puis je les perds. comment est-ce que la personne à côté de moi doit voir les miennes et les siennes ? j'ai toujours besoin de savoir : ça vient des viscères, comme toujours. ça permet de se situer spectralement. quel est mon spectre d'absoprtion aujourd'hui? demain ? avant-hier? maintenant en tout cas, c'est plus quelque chose qui ressemble à une onde sonore. ce que j'entends quand une guitare émet un son distordu qui finit par s'étouffer. peut-être à cause de la musique que je suis en train d'écouter. en tout cas je suis sûre d'une chose, c'est que j'absorbe tout ce qu'il y a autour de moi, parce que c'est jamais assez. et quand c'est jamais assez, il en faut toujours plus. des fois j'ai l'impression de parler pour rien dire, des fois j'ai l'impression de tout avaler et de fermer tout ce cocktail hermétiquement. c'est dingue comme tout est onde ! et comment tout nous arrive différemment. c'est le même flot, mais il se traduit autrement. ouh comme c'est méta anissa...
j'ai la nausée ! quelqu'un a fait vibrer l'air, ça se diffuse sur mon foie, puis ça descends jusqu'en bas de mon ventre pour me tordre les trompes.
j'ai mal, mon absorption est calamiteuse. peut-être que je parle en infrarouge pendant qu'on se bute à converser en ultraviolet avec moi...
quoi qu'il en soit, ça me fait toujours mal...


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